Les quilmes sont un peuple ayant construit cette cite en 800. Comme toutes les civilisations a cette age, ils avaient leur croyance en la terre et le spirituel. Leur village etait compose de maison de pierre, avec mur epais, les unes accollees aux autres. Les maisons montent sur la colline ou l'on retrouve une pierre sacree au centre, des forteresses autour ainsi que des miradors. Et bien sur, la baraque du sacerdoce, le guide sprirituel tout en haut.
Ils ont bien fait de construire ces forteresses car apres les inca, en 1500, les espagnols sont arrives et ont combattus pendant 130 ans les quilmes avant de les vaincres. 130 ans de combat, c'est long...
Ils ont ensuites deportes le peuple a 1000km de leur terre pour fonder un nouveau village, Quilmes, qui est a cote de Buenos aires. Aujourd'hui s'y est installee une brasserie pour produire la biere Quilmes, la plus vendu du pays, mais l'argent ne revient surement pas aux indiens...
Mise a part cette histoire, le guide va nous parler plus profondement de sa tristesse. Tristesse pourquoi? Car l'histoire des indiens d'amerique n'est pas raconte en verite aux gens du pays. Beaucoup de chose sont masques faisant passer les indiens pour les mechants dans l'histoire. Alors que l'on sait qu'il y a eu de nombreux genocides et que ce sont les espagnols qui ont tout nikes.
C'etait tres interressant de connaitre ce point de vue. Le guide qui habite le coin nous indique que l'histoire de son peuple ne lui est pas aprise a l'ecole alors qu'il habite ici, il trouve ca vraiment dommage.
Nous continuons notre visite en nous abreuvant de toute l'histoire qui s'est passe ici. Decouvrant toute les maisons, la pierre sacre, et puis nous montant sur la colline pour apprecier le village depuis ses forteresses.
La vue est tres sympa, surtout qu'au fond, on apercoit les montagnes rouges de la region.
Changement de lieu, apres la visite de Quilmes, on passe au pinard! Nous sommes alles visiter la Bodega Nani, situee a une quadra de l'hotel, pratique.
Le 2ieme est un rouge Malbec. Ce dernier est tres fort en tanin, plus que le cote du rhone que j'aime. Cela fait des vins fort a 15 degres. J'ai moyen aime.
Le 3ieme est un cabernet sauvignon, beaucoup plus classique et rond en bouche. J'ai bien aime ce dernier ainsi que le 4ieme. Il s'agissait d'un blanc vendange tardive en Torontes
On rentre alors a l'hotel ou est en preparation un gros asado. C'est un des rares ou je me suis inscrits car les asados en patagonie coute les yeux de la tete sans pour autant avoir de la bonne barbac. Cette fois ci, j'y vais et j'ai bien fait car la viande etait succulente et l'on en plus bus le vin blanc de la region. Fameux.
Le lendemain, apres l'asado, une nuit courte car je dors dans un dormi de 8 personnes. Je decide d'aller faire ma rando pour voir le cerro San Isidro.
J'ai mon sac, de l'eau, de la bouffe, casquette, creme solaire, bref tout pour attaquer cette radieuse journee. Je pars de l'hotel a 10h, passe par la place centrale pour me diriger a pied sur la route que m'avait indique le gars de l'office du tourisme. J'ai la carte, ca devrait aller pour le debut car apres pour le chemin dans le cerro, cela n'est pas tres bien indique.
Je vais l'appeler Mitard car quand je marche, il n'arretait de se mettre en plein mitard devant moi...
Je trouve facilement la route en direction de la colline, 2h de marche en plein cagnart. Mais je longe les vignes ainsi qu'un canal ou sont plante beaucoup de platanes. C'est l'automne, ils perdent leur feuilles, je marche avec Mitard, la ballade est plutot cool.
Ca va se compliquer au bout de 2h pour trouver le chemin qui monte sur la colline. Je trouve un premier embranchement avec une pierre rouge. Parfait le signe, je suis cela pour arriver au niveau de la riviere. Difficile de la passer mais surtout il n'y a aucun chemin de l'autre cote. Je rebrousse chemin pour prendre l'autre intersection qui va m'amener, 30min plus tard, a un petit pont de bois pour traverser la riviere. Mais de l'autre cote, je trouve des petits chemins qui m'amenent tous a des petites maisons dans la colline.
Merde, des gens habitent la, quel bordel! Je rebrousse chemin et croise un gars qui me dit que c'etait bien au niveau de la pierre rouge qu'il fallait prendre.
Je vais reessayer le chemin, passer la riviere mais ne trouvera pas de chemin pour grimper le cerro. Tant pis, il est 14h,moi et mitard somment fatigues. On decide de rentrer un peu decu de ne pas pouvoir avoir vu Cafayate de cette montagne.
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